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Concert suivant : groupe Q’anthatiri (musique bolivienne) le 29 Novembre

YARE
YARE
Musique et chant du Venezuela.
Vendredi 17 octobre à 20 h
Caveau du consulat du Mexique, 11 bis cours Général de Gaulle, Dijon.
Tarif plein : 12 €.
Tarif réduit : 8 €. Demandeurs d’emploi, étudiants, jeunes 13-18 ans.
Gratuit : enfants jusqu’à 12 ans, intermittents du spectacle
Paiement en ligne ou sur place en début de concert (espèce, chèque, CB)
Yare : une histoire vénézuélienne à Paris
L’histoire du groupe Yare est intimement liée à un héritage familial et culturel riche, se déployant entre Caracas et Paris. Le nom même, Yare, est une référence symbolique à deux éléments cruciaux.
Los Yares était le nom du trio que le père de Cristóbal Soto, le grand artiste cinétique Jesús Soto, forma avec Paco Ibáñez à la fin des années 50, laissant un disque et de nombreuses chansons. Le choix du nom est donc un hommage direct à son père et à leurs amis.
D’autre part, « Yare » évoque la puissante tradition des « diables ». Le mot Yare signifie « diable » dans plusieurs parties du continent, et il désigne particulièrement le village de San Francisco de Yare, à environ 60 km de Caracas, célèbre pour sa Confrérie des Diables dansants qui exécutent une danse impressionnante avec de grands masques lors du Corpus Christi.
Rencontre à Caracas
Yare a commencé en duo, avec Hayley Soto (chant) et Cristóbal Soto (cuatro, mandoline, harpe).
Cristóbal Soto est né à Paris, mais a vécu près de 22 ans à Caracas. Sa carrière musicale a commencé très tôt, à l’âge de 14 ans, au cabaret l’Escale à Paris — un lieu mythique où son père chantait lui aussi pour assurer le soutien économique de la famille.
Hayley Soto, née à Caracas, est une chanteuse profondément ancrée dans la musique vénézuélienne, ayant cultivé sa passion dans des groupes vocaux importants comme le Grupo Vocal de Caracas et l’Ensamble Nueve.
Leur rencontre, à Caracas, fut naturellement musicale : Hayley, qui connaissait déjà Cristóbal par ses disques, fut d’abord conquise en tant que spectatrice d’un de ses concerts. Bien qu’ils vivent en France depuis près de 30 ans, ils ont continué à faire vivre la culture vénézuélienne.
La magie des rythmes traditionnels
« De la musique avant toute chose, Et pour cela préfère l’Impair », disait Verlaine. On ne peut pas mieux dire pour la musique vénézuélienne, dont les rythmes à trois temps et cinq temps sont la règle.
Le rythme en 5/4 surtout, le merengue vénézuélien, surprend au premier abord l’oreille habituée aux rythmes occidentaux binaires, puis envoûte par le subtil mélange entre fluidité et décrochages rythmiques. Mandolines, guitares, cuatro, marquent le rythme de façon précise et inventive et accompagnent le chant polyphonique.
Les chansons de Yare racontent les histoires de la vie quotidienne — les fêtes de village, la vie urbaine, l’amour et les liens familiaux.
Une aventure familiale
L’histoire la plus récente du groupe est l’intégration des enfants de Hayley et Cristobal : Marina Soto (chant, cuatro et percussion) et Alejandro Soto (chant, guitare et percussion). Cette évolution a permis de concrétiser l’idée que « la famille qui chante unie continue unie ». C’est un moment privilégié que la famille Soto partage avec le public à travers la culture vivante du Venezuela