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Prochains concerts : Yaré (musique vénézuélienne) le 17 octobre, Q’anthatiri (musique bolivienne) le 29 Novembre
HERNÁN CRESPO
Coni Müler
Emilio Turco
A Dijon les 4 et 5 octobre 2025 (20 h)
Chamame argentin et création folklorique
Samedi 4 oct. : concert « Chamame », caveau du Consulat du Mexique, 11 bis cours Général de Gaulle
Dimanche 5 oct. : concert « En el aire », cathédrale Saint Bénigne.
Tarif plein : 12 €.
Tarif réduit : 8 €. Demandeurs d’emploi, étudiants, jeunes 13-18 ans.
Gratuit : enfants jusqu’à 12 ans, intermittents du spectacle
Paiement en ligne ou sur place (espèce, chèque, CB)
Hernán Crespo s’est déjà produit en trio à Dijon en 2017. Un premier concert à guichet fermé avait enthousiasmé le public et nous avait conduit à en programmer un deuxième le lendemain. Cette fois, nous prenons les devants avec deux concerts, et deux programmes différents, le samedi 4 octobre au caveau du consulat du Mexique et le dimanche 5 octobre à la cathédrale Sainte-Bénigne.
La musique de l’accordéoniste et compositeur Hernán Crespo s’ancre dans les traditions du littoral argentin, entre les fleuves Paraná, Uruguay et Paraguay. Le rythme phare est le chamame, qui anime depuis plus d’un siècle les bals locaux. Au XIXᵉ siècle, une vague de colons, venus d’Allemagne et d’Europe de l’Est, apportèrent leurs propres rythmes – notamment la polka – ainsi qu’un instrument appelé à devenir indissociable du chamamé : l’accordéon. Si on ajoute les influences indiennes — certains chamamés sont chantés en guaranis —, on a un parfait exemple de syncrétisme musical.
Le chamamé a fini par gagner Buenos Aires dans les années 1950, portée par les ouvriers immigrés venus bâtir la ville moderne. C’est ce « chamamé universel » entendu à Buenos-Aires qui est devenu pour Hernan Crespo l’instrument privilégié de sa créativité. Non pour reproduire fidèlement un folklore lointain, mais pour en faire le matériau de ses compositions, le langage de ses émotions.
Ce qui frappe dans les compositions de Crespo, c’est d’abord l’évidence de la mélodie. Une mélodie qui vous reste en tête, comme la réminiscence d’un air de notre enfance. La mélancolie est souvent présente, comme dans le tango ou le blues. L’horizon dépasse aussi le paysage argentin, avec des allusions à la musique irlandaise, à la musique des Andes, aux musiques de l’Europe de l’Est.
Hernan Crespo a reçu en 2017 le prestigieux prix Carlos Gardel dans la catégorie « Chamamé » pour son disque « Puertos » .
En 2024, il reçoit le prix « Mercedes Sosa » du meilleur album instrumental pour son disque « En el aire », auquel ont participé la chanteuse Coni Müller et le guitariste Emilio Turco, qui seront avec Hernan Crespo à Dijon les 4 et 5 octobre.